Feuilles d’information officielle de Pampigny – Portrait Sébastien Tardy

pdf_logo  Tardy Sébastien – Pompier volontaire depuis 25 ans – paru dans la feuille officielle de Pampigny N° 418 (septembre 2016)

«Aux pompiers, on rencontre des personnes qu’on ne croiserait autrement»

«J’ai rejoint les pompiers il y a 25 ans parce que c’était normal. Tout jeune se mettait à la Jeunesse et aux pompiers, c’était la vie du village et nous le faisions pas pour l’argent car ma première solde ne devait pas dépassser les quelques francs, sourit Sébastien Tardy. Mais j’ai eu de la chance que mon frère ne débute pas, car, à l’époque, c’était un par famille. Il y avait trop de volontaires.»

En un quart de siècle, cet agriculteur pampignolais a vécu le temps du corps de sapeurs-pompiers villageois où la sirène sonnait et les samedis, tous les enfants courraient assister à l’exercice. Puis, en partie par manque de volontaires, est venu la période des premiers regroupements. Pampigny s’est notamment associé à Sévery et Cottens, puis à Apples. L’année 2012 a été marquée par la naissance du SIS Morget, un service d’incendie et de secours regroupant 29 communes, dont Pampigny.

«Quand j’ai débuté, nous étions affectés à une section et on ne touchait pas au reste», se souvient-il. Lorsque la décision cantonale a été prise que les sapeurs devaient être polyvalent, Sébastien Tardy a connu d’autres aspects et appris «deux-trois trucs et découvert d’autres matériels». Au fil des ans, le tout jeune papa est aussi monté les échelons pour se retrouver commandant et aujourd’hui chef des sections Détachements d’appui du SIS Morget. Parmi les interventions qui l’ont particulièrement marqué, il y a celle de l’incendie d’une ferme de son village, il y a quelques années déjà. Fort heureusement, les sorties des pompiers dans le secteur, sur appel au 118, sont peu fréquentes et rarement pour de grosses interventions. Mais alors, qu’est-ce qui le motive à rester aux pompiers? «Car c’est sympathique, il y a un bon esprit de camaraderie et un joli mélange de gens. On rencontre des persones qu’on ne croiserait pas forcément autrement», répond-il.